Affaire Sidi Hassine : "C'est choquant, nous avons immédiatement réagi", répond Mechichi

Affaire Sidi Hassine : "C'est choquant, nous avons immédiatement réagi", répond Mechichi
National
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Un mineur, âgé de 15 ans, a été passé à tabac, roué de coups et déshabillé par des policiers en pleine rue, à Sidi Hassine, mercredi 9 juin 2021 lors de son interpellation en marge des affrontements qui se sont déroulés dans ce quartier entre des jeunes protestataires et les forces de l’ordre. Dans sa première réponse à la polémique, le chef du gouvernement et ministre de l'Intérieur par intérim, Hichem Mechichi a assuré que cet incident est "choquant et désolant" et que son département a immédiatement réagi. Pour lui, même si cet incident ne représente pas l'institution sécuritaire, son département à réagi sur le coup en suspendant les policiers impliqués dans cette affaire et en ouvrant une enquête. Hichem Mechichi a affirmé que l'Etat tunisien assume ses responsabilités dans ce genre d'affaires, promettant que tous les droits de la victime sont garantis. Sauf que pour le chef du gouvernement cet incident doit être loin de tout tiraillement politique car la "situation du pays ne nous permet pas ce genre d'agissements". Le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué, ce vendredi 11 juin 2021 pour annoncer la suspension des policiers impliqués dans cette affaire. « Suite à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux mettant en scène un citoyen agressé par des agents de sécurité, le ministère de l’Intérieur condamne ces comportements et confirme qu’ils sont en contradiction avec ses orientations visant à adhérer aux principes de sécurité républicaine et à trouver un équilibre entre le maintien de la sûreté publique et les principes des droits de l’homme », indique le communiqué. Hier, le ministère de l’Intérieur a commenté la vidéo polémique filmée au quartier de Sidi Hassine, expliquant que l’adolescent se trouvait dans un état d’ivresse extrême, et s’est délibérément déshabillé dans la rue dans un geste provocateur en présence de la patrouille de police. Une version qui confirmait celle de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).



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