Loi 52 : Hichem Mechichi à la rencontre de la société civile

Loi 52 : Hichem Mechichi à la rencontre de la société civile
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Pour le chef du gouvernement, "l'actuel système visant à traiter la question de la dépendance à la drogue a détruit l'avenir de nombreux jeunes tunisiens, il est grand temps de le revoir". Réuni, hier samedi 13 février, avec un groupe de jeunes ainsi qu'avec des acteurs de la société civile, le chef du gouvernement Hichem Mechichi est revenu sur la nécessité de revoir la loi 52, portant sur la consommation des stupéfiants. Dans ce sens, Hichem Mechichi a appelé les différents acteurs de la société civile à coopérer avec le gouvernement en vue de présenter une initiative législative pour réformer cette loi. Plusieurs jeunes ont protesté dernièrement à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis pour exprimer leur ras-le-bol face aux dispositions de la loi 52 sur la consommation des stupéfiants. Cette loi a fait continuellement l’objet de controverse en Tunisie, elle stipule au moins une année de prison pour consommation de cannabis. C’est dans ce contexte que le chef du gouvernement Hichem Mechichi a estimé que cette condamnation à 30 ans de prison est lourde. Il a promis de réviser cette loi controversée.  "Le gouvernement se penchera sur la révision et l’amendement de la loi 52, relative à la consommation des stupéfiants", a-t-il expliqué. Dernièrement, un des conseillers du chef du gouvernement a annoncé que le gouvernement est en train de préparer un texte portant amendement de ladite loi de manière à assouplir ces dispositions. Selon Moez Lidinallah Mokaddem, chef du cabinet de Hichem Mechichi, le gouvernement a l’intention de présenter une nouvelle initiative législative pour réviser la loi 52 relative à la consommation de drogue. « Cette loi est dépassée et nous proposerons une initiative législative dont le but est de réduire les peines privant de liberté les consommateurs de drogue », a-t-il fait savoir.
Rappelons que le Tribunal de première instance du Kef a condamné, le 21 janvier 2021, trois jeunes à 30 ans de prison pour consommation et détention de stupéfiants dans un endroit public (un stade).
Une affaire qui fait polémique et une loi qui sacrifie l’avenir de plusieurs jeunes en Tunisie et qui continue d’être appliquée malgré les nombreuses promesses faites par les politiciens pour sa révision.



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