Cette Tunisienne lutte pour interdire le voile au Canada

Cette Tunisienne lutte pour interdire le voile au Canada
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Née en Tunisie où elle a grandi, la professeure pro-laïcité Nadia El Mabrouk mène une lutte sans relâche pour interdire le voile ou le Hijab au Canada, car pour elle, il s'agit d'un symbole de « l’intégrisme religieux ». Au Canada, un débat fait grand bruit actuellement pour interdire tout signe religieux pour les enseignants et policiers. Parmi les défenseurs de cette loi pro-laïcité, la professeure tunisienne, ayant aussi la nationalité canadienne, Nadia El Mabrouk, qui considère, en effet, le port du voile comme le symbole de « l’intégrisme religieux ». Elle affirme avoir vécu, en Tunisie, la montée de l’« islam intégriste ». "J'ai vu mes cousines commencer à se voiler. Alors que moi même songeais, un moment à me voiler, mon père m'en a dissuadée pour ne pas être embarquée dans cet intégrisme religieux", a-t-elle ajouté. « Pour moi, afficher des signes religieux, c’est montrer une préférence pour une religion. Ce n’est pas neutre, donc. Ça ne vient pas sans prosélytisme. Je ne m’attends pas à ce que l’école transmette des normes religieuses », explique-t-elle à plusieurs médias canadiens. La professeure explique que voir des enseignantes porter le voile « heurte sa sensibilité » car le voile transmet selon elle « une très mauvaise image », celui d’un islam « sexiste ». Nadia El Mabrouk est professeure titulaire en informatique théorique à l’Université de Montréal. Elle témoignait en faveur de la loi adoptée l’an passé. Cette loi interdit entre autres le port de signes religieux aux juges, policiers, procureurs, gardiens de prison et enseignants, dans le cadre de leur fonction.



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