La présidente du bloc parlementaire du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a critiqué les réactions suscitées par la journée parlementaire tenue, ce samedi 7 novembre 2020, à l’ARP.
L’affaire a fait polémique lorsqu’une vidéo partagée par Abir Moussi, où l’ont voit cette dernière évoquant la symbolique de cette salle et déclarant que « toutes les législations du régime nationale et patriotique s’y discutaient, d’où sa fierté de commémorer ces événements ».
Lors d’une conférence de presse organisée ce lundi 9 novembre 2020, elle a assuré que son parti n’a jamais nié son histoire et n’a « supprimé » aucune période de celle-ci ni de son identité politique.
Moussi a mis en garde contre une campagne féroce lancée contre le parti et ses députés après avoir la tenue de cette journée parlementaire qui, souligne-t-elle, était dédiée à l’étude du projet de loi de relance économique et au règlement des infractions de change.
Et d’ajouter que l’Etat n’a qu’à supprimer la date du 7 novembre du calendrier annuel de la Tunisie et empêcher toute activité, naissances et décès durant cette journée « qui dérange ».
Face aux nombreuses réactions, dont celle de la coalition El-Karama, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi, a confirmé que le bureau du parlement allait ouvrir une enquête sur les accusations portées contre le PDL qui a exploité la salle Radhia Haddad pour y mener des activités partisanes.