Rached Khiari fait l’objet d’une enquête du Pôle judiciaire de lutte antiterroriste

Rached Khiari fait l’objet d’une enquête du Pôle judiciaire de lutte antiterroriste
National
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Réagissant à l’attaque terroriste ayant ciblé, vendredi 16 octobre 2020, un enseignant en France, décapité pour avoir montré les caricatures du Prophète Mohamed à ses élèves, le député islamiste Rached Khiari est allé jusqu’à justifier les faits et l’acte commis. Selon le député démissionnaire de la coalition Al-Karama, "celui qui porte atteinte au prophète doit en assumer les conséquences !", a-t-il posté sur son compte Facebook, dans une position qui n’est pas digne d’un député représentant les Tunisiens. https://www.facebook.com/khiari.rached.officiel/posts/3646088415401664 "Le post pourrait être classé, juridiquement, comme étant un crime terroriste" Aussitôt, le parquet près le Pôle judiciaire de lutte antiterroriste s’est saisi de l’affaire. Samedi, une enquête sur ce post publié sur les réseaux sociaux et attribué au député a été ordonnée, a annoncé Mohsen Dali, substitut du procureur de la République et porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis. Dans une déclaration à l'agence TAP, Dali a indiqué que ce post pourrait être classé, juridiquement, comme étant un crime terroriste, selon la loi tunisienne de lutte contre le terrorisme. "Ce post ferait l’apologie de ce crime terroriste", a-t-il expliqué. Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie de 47 ans, a été décapité, vendredi en région parisienne par un jeune homme de 18 ans d’origine tchétchène. La Tunisie présente ses condoléances Suite à ce crime odieux, le Chef du gouvernement Hichem Mechichi a présenté ses condoléances à son homologue français Jean Castex, soulignant l’entière solidarité de la Tunisie avec la France et lui a exprimé au nom du peuple tunisien, ses condoléances et sa sympathie envers le peuple français. Le Chef du gouvernement a réaffirmé la position de la Tunisie rejetant la violence et toutes les formes d’extrémisme et de terrorisme qui n’ont rien à voir avec l’islam et ses valeurs tolérantes, soulignant la nécessité de respecter la liberté d’expression et la liberté de croyance.



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