Hichem Mechichi : "On ne peut pas s’immiscer dans les décisions de la FTF"

Hichem Mechichi : "On ne peut pas s’immiscer dans les décisions de la FTF"
National
print



Suite à la décision prise par la Fédération Tunisienne de Football de geler les activités du Croissant Sportif de Chebba et de l’interdire de participer à toutes les compétitions au cours de la saison 2020-2021, plusieurs voix se sont élevées appelant à destituer le président de la FTF, Wadii Jary dont celle de Yassine Ayari. Le député du bloc parlementaire Amal a, en effet, appelé le ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Gueddich, à destituer Wadii Jary suite à sa décision qui a provoqué des mouvements de protestation, la démission du Conseil municipal et une grève générale dans cette ville. https://www.facebook.com/yassine.ayari.page.officielle/posts/3461645733889421 Une demande officielle a été adressée par le député au ministre des Sports l'appelant à appliquer le chapitre 21 de la loi n° 11 de 1995 critiquant "la mauvaise gestion de Wadi Jary qui a mis en danger la vie d’autrui". Or, ce qu'ignore Yassine Ayari, c'est que la FIFA interdit toute ingérence du pouvoir politique dans les affaires des fédérations. La réglementation de la FIFA énonce, et, notifie que toutes les fédérations affiliées doivent gérer leurs affaires en toute indépendance, sous peine de se voir excommuniées de la scène internationale. De fait, le pouvoir politique n'a aucun droit de s'immiscer dans les affaires de la FTF et la FIFA tout comme le CIO n'admettent dans aucun pays que le pouvoir politique intervienne directement dans les affaires d'une fédération. Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi l'a d'ailleurs compris. Lors de son interview il a affirmé qu’il ne pouvait pas s’immiscer dans les décisions de la FTF. "Tout le monde sait qu’on ne peut pas s’immiscer dans les décisions des instances sportives, mais il existe des voies légales par lesquelles les décisions de la FTF peuvent être contestées", a-t-il dit. "Nous comprenons la colère des supporters du CS Chebba, mais nous ne voulons pas la protestation aboutisse à des formules extrêmes, comme le blocage des routes", a-t-il ajouté.



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Stress hydrique : le taux de remplissage des barrages est de 35,8%

Suivant