Conspiration : Achourouk évoque un plan d'assassinat visant Kais Saied

Conspiration : Achourouk évoque un plan d'assassinat visant Kais Saied
National
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Le président de la République, Kais Saied a évoqué à maintes fois reprises l'existence de complots ourdis dans l’ombre. Le 23 juin dernier, il révélait que "des ingérences étrangères existent en Tunisie, précisant qu'il existe plusieurs indicateurs sur des ingérences avec la complicité de parties intérieures". Le lendemain, à l'occasion du 64ème anniversaire de la création de l’Armée Tunisienne, Kais Saied laissait entendre que "nous n’étions jamais parmi ceux qui appellent à la guerre, mais si on nous impose la guerre, nous nous battrons pour notre pays pour vaincre nos ennemis à l’intérieur comme à l’étranger". Une déclaration allant dans le même sens que la première. Le 9 juillet, lors d’un discours prononcé à une réunion du Conseil suprême des armées et des responsables de la sécurité, le chef d’Etat a déclaré que certaines parties cherchent à "bombarder l’Etat de l’intérieur" en frappant toutes ses institutions. Plus récemment, le 21 juillet, il déclarait, lors d’une visite d’inspection à l’unité des forces militaires spéciales et au ministère de l’Intérieur : "Nous ferons face, avec force, à toute partie qui cherche à porter atteinte à l’Etat tunisien ou compte transgresser sa légitimité". "Pour ceux qui veulent conspirer avec des parties étrangères contre l’Etat tunisien, nos forces armées sont prêtes (...) Le chaos qu’ils cherchent à introduire dans le pays sera contrecarré par la volonté des forces de sécurité et des forces militaires", ajoutait-il. Ce vendredi 21 août 2020, le journal arabophone Achourouk a consacré sa une à un plan d'assassinat visant Kais Saied. Une information aussitôt démentie par les services d'information de la Présidence de la République et qualifiée de rumeur insensée. Et pour cause, la journaliste Mouna Bouazizi indique détenir des informations selon lesquelles un plan d’empoisonnement visant le président de la République a été monté via une boulangerie située aux Berges du Lac 2 et qui approvisionne le Palais de Carthage. Selon ses dires, un employé de ladite boulangerie aurait avoué aux unités de sécurité avoir été contacté par un homme d’affaires en échange de 20 mille dinars pour empoisonner la pâte réservée au pain du Palais de Carthage. La présidence de la République a catégoriquement démenti toutes ces allégations.



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