Moussi : "L’agenda d'Ennahdha vise à vider les caisses de l’Etat"

Moussi : "L’agenda d'Ennahdha vise à vider les caisses de l’Etat"
National
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Sur fond du rejet du bureau du parlement de sa motion visant à classer les Frères musulmans comme organisation terroriste, la présidente du Parti Destourien Libre, Abir Moussi, a organisé hier samedi 4 juillet un sit-in à Tunis pour dénoncer les atteintes au règlement interne du parlement. Dans une déclaration accordée aux médias lors de ce rassemblement organisé par le PDL devant l’édifice du théâtre national sous le signe " rejet de la violence politique et défense du caractère civil de l’Etat ", Moussi a indiqué que sa formation politique tire la sonnette d’alarme sur les dépassements à répétition de la loi et sur un retour éminent aux actes de violence politique que la Tunisie a connus après 2011. Tirant à boulets rouges sur le parti de Rached Ghannouchi, Abir Moussi a affirmé que qu’il est "impossible de mener des réformes économique et sociale actuellement parce que l’agenda des Frères a été élaboré de manière à vider les caisses de l’Etat et à pousser les institutions publiques vers la faillite". Abir Moussi a indiqué que " la violence politique est une réalité concrète, qui s’exerce notamment à travers la diffamation, le dénigrement, et les injures mais aussi par des menaces sérieuses ". Interrogée si'il existe de programmes ou d'initiatives du PDL autres que ceux basés sur l'emportement contre Ennahdha, Moussi a répondu qu’ il n’y a pas de haine ou de différend avec ce mouvement. Mais pour pouvoir mener des réformes, il faudrait qu'Ennahdha soit remis à sa place, a-t-elle dit, citée par l'agence TAP. La présidente du PDL a fait savoir que le rejet de la motion présentée par son groupe au parlement concernant la classification du Mouvement des Frères Musulmans comme organisation terroriste, s’inscrit, selon ses dires, dans le cadre d'un " deal politique passé entre trois parties qui se permettent de violer la loi, de décider à la place des députés et de l’issue des plénières ".



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