Histoires de TCV !

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Tunis-Hebdo
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Il est 7H30 du matin, vendredi dernier, quand un homme monte dans un bus TCV au niveau de l'arrêt d'El Menzah 9B. Quel ne fut son étonnement lorsqu'il vit le chauffeur en train de remuer la tête au rythme du son assourdissant de la radio. On se serait cru dans une boîte de nuit. Quelques minutes après s'être installé, le passager en question se rend auprès du conducteur et lui demande gentiment de baisser le son. Ce dernier esquisse un sourire narquois et lâche un : "Non, je ne baisserai pas !". Notre homme retourne à sa place en silence. Mais lorsque le bus commença à se remplir, la même remarque se fit entendre d'une manière beaucoup moins cordiale : "Mais baisse cette fichue radio ! Tu te crois où", s'exclama l'assistance. Après avoir tenu bon sur cinq cents mètres d'embouteillage, le conducteur finit par céder à la pression et aux insultes, en ajoutant qu'il fallait demander gentiment. Quel culot ! Au terminus du Passage à Tunis, tout le monde s'est montré hostile à l'égard du chauffeur qui fit, finalement, profil bas après que les passagers eurent menacé de porter plainte auprès de son supérieur. Ce n'est pas la première fois que les chauffeurs de la TCV excellent dans l'art du mépris et de la condescendance envers les résidents des quartiers dits "huppés". Il y a un mois, l'un d'entre eux s'est arrêté trois cents mètres avant l'arrêt officiel, prétextant qu'on l'a récemment déplacé, ce qui n'était absolument pas le cas. En février 2019, un autre a eu maille à partir avec un passager qui lui avait demandé un simple renseignement sur l'horaire du bus. Le chauffeur n'a pas daigné répondre et une dispute s'est déclenchée entre les deux hommes. Le véhicule a failli finir dans le décor.

Mohamed Habib LADJIMI Tunis-Hebdo du 09/03/2020




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