"L’entourage" de Kais Saied pousse vers l’amendement de la Constitution

"L’entourage" de Kais Saied pousse vers l’amendement de la Constitution
National
print



Depuis sa campagne électorale, l’entourage du président de la République a soulevé plusieurs interrogations pour diverses raisons. Qu’il s’agit du flou qui règne autour des personnes qui entourent le chef de l’Etat, ou encore de leur implication dans ses choix et décisions Aujourd’hui, après presque 100 jour de son élection en tant que président de la République tunisienne, l’image est toujours la même, on ne sait pas qui sont ses conseillers et qui sont les personnes proches de lui. En tout cas, ce que l'on sait c'est que cet entourage commence à faire pression sur le président pour faire amender la constitution tunisienne et changer le régime politique. Dans cette conjoncture politique déjà tendue et complexe, le frère du président Naoufel Saied, également professeur en droit constitutionnel, a brisé le silence pour appeler à l’amendement de la Constitution qui est devenu, selon ses propos dans un post Facebook, une urgence vu la situation du pays. Naoufel Saied a également critiqué l’actuel régime politique en Tunisien partageant son étonnement face à « la responsabilité du parlement qui ne génère que des crises ». C'est également dans ce sens que le membre de la campagne présidentielle du président de la République, Ridha Mekki, surnommé Ridha Lénine avait appelé également Kais Saied à organiser un référendum pour changer le régime politique en Tunisie. il avait affirmé « qu’il est du devoir de Kais Saied d’organiser un référendum populaire pour changer le régime politique en Tunisie ». L’homme, très proche du président de la République, avait sévèrement critiqué l’actuel paysage ou ce qu’il appelle mosaïque politique « qui ne parviendra même pas à former une commission ». « Le même échec se reproduit depuis 2011, et ce sont les Tunisiens qui en payent le prix, la situation est devenue insupportable ».



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Meloni considère la Tunisie comme une « barrière contre les migrants », selon le FTDES

Suivant