Taxi-scooter : Le ministère du Transport entre dans la danse, polémique en vue !

Taxi-scooter : Le ministère du Transport entre dans la danse, polémique en vue !
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L'annonce avait fait l'effet d'une bombe notamment du côté des chauffeurs de taxis. La start-up Intigo a décidé de lancer dès le mois de décembre le taxi-scooter, qui prévoit de mettre en place un système de transport à l’aide de ces scooters lié à une application mobile, et dont les tarifs sont 30% moins chers que ceux des taxis. Mais les chauffeurs de taxis ont aussitôt manifesté leur refus face à l’implantation d’une nouvelle société de transport qui prévoit d’utiliser des taxi-scooters, estimant qu’il s’agit d’une concurrence déloyale, et indiquant qu’ils s’opposeront de toutes leurs forces à ce projet, une fois mis en place. Ce jeudi 28 novembre 2019, le ministère du Transport à faire une mise au point concernant le lancement du taxi-scooter. Il a d'abord souligné, dans un communiqué que l'activité de location d'un ou plusieurs véhicules destinés au transport public des personnes est soumise à un cahier de charge et à une autorisation préalable du département chargé du transport. Le ministère précise également que toute infraction ou non respect des dispositions de la loi numéro 33 de 2004, soumet la personne concernée aux sanctions prévues par cette loi. ladite loi imposant des autorisations préalables pour ce type d’activités. La réaction du ministère du Transport fait suite à la forte opposition des chauffeurs de taxi relevant des organisations patronales UTICA et CONECT alors que la Chambre nationale des propriétaires de taxis individuels relevant de l'UTICA, compte organiser un sit-in le 2 décembre prochain pour protester contre ce projet. Le ministère du Transport rappelle également que l'activité ne peut être exercée avant d'avoir étudié la compatibilité de ce modèle en termes de sécurité, d'économie et d'impact environnemental. Réagissant à ce communiqué, le fondateur d'Intigo, Bassem Bouguerra, a répondu au communiqué du ministère du Transport, soulignant notamment que la loi de 2004 aborde bien le secteur des motos sans aucune interdiction ni limitation.



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