L’affaire commence à prendre de l’ampleur, et plusieurs versions des faits ont été données. Tout a commencé lorsque le délégué régional de l’Education à Sousse, Nejib Zbidi, a annoncé, hier jeudi 24 octobre, le limogeage de quatre directeurs de lycées et collèges à Sousse ainsi que trois surveillants, en raison « d’infractions professionnelles », par décision du ministère de l’Éducation.
La décision a provoqué hier un état de chaos dans certains établissements d’enseignement concernés.
Sur fond de la même affaire, le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Fakhri Smiti a indiqué dans un statut Facebook, hier jeudi 24 octobre 2019, que la directrice et la surveillante du lycée secondaire Cité Riadh à Sousse ont été révoquées pour avoir dénoncé la "tricherie" de la fille d’un député à l’épreuve du baccalauréat, session de juin dernier.
Mais ce vendredi 25 octobre 2019, le délégué régional de l’Education à Sousse, Nejib Zbidi, s'exprimant sur les ondes de Mosaïque FM, a démenti les propos du syndicaliste affirmant qu’au contraire, elles ont été révoquées pour avoir essayé de couvrir la fille de ce député.
Notons que le cas de tricherie concerne la tentative d’introduction d’un téléphone portable au centre d’examen, ce qui est interdit par la loi.
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