La forêt de Ain Draham reste un sanctuaire pour la vie sauvage et aussi une pépinière pour plusieurs variétés d'arbres dont les chênes ou les pins d'Alep.
Des activistes écologistes viennent de dénoncer la concession à un privé d'une partie de la forêt.
L'activité de déboisement prend selon ces activistes, des proportions inquiétantes, d'autant plus que les concessionnaires se sentent forts des autorisations obtenues des services du ministère de l'Agriculture.
Ainsi, de nouvelles menaces planeraient sur cette forêt de Khroumirie qui constitue l'un des poumons verts de la Tunisie.
Sur un autre plan, les activités d'élagage et d'éclaircissement des forêts sont fréquentes et généralement confiées à des concessionnaires.
C'est leur fréquence et les libertés que prennent certains concessionnaires qui, en ce sens, constituent un danger de surexploitation, avec les conséquences qu'il laisse supposer.
L'Union régionale du Travail de Jendouba vient de publier un communiqué dans lequel elle pose les enjeux des dernières concessions.
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