Djerba : Et pourquoi pas un brik cacher chez Youna, Isaac, Manou ou René?

Djerba : Et pourquoi pas un brik cacher chez Youna, Isaac, Manou ou René?
Chroniques
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Ils sont quatre ou cinq dans un mouchoir de poche et proposent des délices dont raffolent les gourmands. A Djerba, du côté de Hara Kbira, ils sont en effet nombreux à animer des petites gargottes cacher dont vous me direz des nouvelles. Chacun de ces restaurateurs ouvre en milieu d'après-midi et propose au public plusieurs spécialités dont les banatages, les keftas ou encore les fricassés. Ce sont toutefois les briks qui sont la spécialité incontestable de tous ces restaurants qui se trouvent à quelques centaines de mètres de Houmt-Souk. Récemment et pour la première fois depuis fort longtemps, l'un de ces restaurants vient d'ouvrir dans les souks, entre bijoutiers et tisserands, et offre des produits cacher. Toutefois, c'est à Hara Kbira qu'entrer dans une de ces échoppes vous fait faire un véritable voyage dans le temps. En effet, tous ces artisans du goût évoquent immanquablement les figures nationales des Manino, Benisti et autres Nonou et Fanfan qui officiaient au centre-ville de Tunis. En admirant le tour de main de Youna, René, Isaac ou Manou, c'est tout l'art du brik qui revit sous nos yeux. Et à chacun, sa petite touche! Les uns ajouteront une pincée d'harissa et les autres quelques câpres et le brik est joué! Ces rois du brik de la tradition cacher sont à leur manière des gardiens du temple et leur rendre visite est un incontournable pour tout gourmet nostalgique. Pour mémoire, La Goulette a connu au début de l'été l'ouverture d'un restaurant cacher qui lui aussi, sous la houlette d'Albert Chiche, propose briks et fricassés tradition et respectueux de la cacherout. Avis aux amateurs où qu'ils puissent se trouver!

H.B. 




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