Épinglé par la Cour des Comptes, l'OACA a examiné la majorité des défaillances relevées

Épinglé par la Cour des Comptes, l'OACA a examiné la majorité des défaillances relevées
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Le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Transport, Adel Jarbouii, a révélé que 16 défaillances sur un total de 21 concernant l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroport (OACA), relevées par la Cour des comptes, été examinées. Les défaillances examinées concernent essentiellement le retard de la réception des bagages des voyageurs, la qualité des services et le recouvrement des dettes auprès du groupe Tunisair ainsi que celles dues à l’OACA auprès des ministères. Concernant le transporteur aérien national, il a été appelé à parer aux insuffisances enregistrées et à prendre les procédures rectificatives dans les délais impartis. Un programme d’action comprenant les mesures nécessaires pour déterminer les causes directes de ces défaillances a été mise en place par l'office, ajoute-il. Rappelons que le rapport en question, 31ème en son genre, comporte les résultats de 26 missions d’observation sur terrain qui incluent des programmes publics, des activités sectorielles et un nombre des institutions de l’Etat et des établissements publics, collectivités locales et associations. Parmi ces établissements on trouve la compagnie Tunisair. Le rapport s’est focalisé sur le rendement des avions, la gestion de la flotte et la maintenance et sécurité des vols :
  • Le montant total des pertes induites par l’exploitation des lignes entre 2012 et 2016 a atteint les 595 millions de dinars.
  • La mauvaise gestion des pilotes a provoqué la détérioration de l’index de ponctualité des vols, ce qui a poussé la compagnie à louer des avions avec équipage, pour une valeur de 916 millions de dinars entre 2014 et 2017.
  • L’allongement des périodes de maintenance des avions, qui ont atteint les 300 jours.
  • L’achat « urgent » multiple de pièces de rechange des avions, dont le prix augmente dans ces de 88% par rapport au prix normal, ce qui a induit des pertes de 23 millions de dinars entre 2014 et 2017.
  • La détérioration de l’indice de ponctualité des vols de 52% en 2014 à 44% en 2017. Il s’agit du taux le plus bas de l’histoire de la compagnie.
  • La perte de permis d’atterrissage et de décollage (SLOT), accordés par un nombre d’aéroports étrangers en raison des retards observés au niveau des vols.



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