Le secrétaire général de la Fédération générale des chemins de fer, Arbi Yaakoubi, a indiqué que la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) vit un précédent dangereux dans son histoire, due à l'épuisement d'une grande partie de ses réserves de carburant.
Ceci a entraîné l'annulation et la perturbation des horaires de nombreux voyages sur les grandes lignes depuis vendredi dernier.
"Ces perturbations ont affecté de manière négative les mouvements de passagers et le transport de marchandises comme les phosphates", a-t-il souligné à l'agence TAP, ajoutant que les réserves de carburant de la société a chuté de 32 mille litres par jour à 4 mille litres par jour.
Yacoubi a critiqué ce qu'il considérait comme "la politique de marginalisation et de négligence systématique de la société publique et la nonchalance du gouvernement ou de l'autorité en tutelle qui ne cherchent pas à trouver une solution à ce problème grave".
Il a ajouté que les agents de la société comptent protester s'il n'y aura pas d'intervention urgente pour surmonter cette crise.
