Kais Saied qui figure en très bonne place dans les intentions de vote pour les élections présidentielles n'a pas encore officialisé sa candidature. En attendant que celle-ci soit prononcée officiellement, le juriste et indépendant apparait d'ores et déjà comme un candidat "hors norme".
Le professeur de droit constitutionnel a accordé une interview au journal Acharaâ Al Magharibi, parue dans son édition de ce mardi 11 juin 2019. Dans cette interview, il déclare qu'il ne votera pas pour le candidat Kais Saied, et qu'il se contenterait de voter blanc.
Il déclare également que s'il est élu président de la République, il supprimerait les élections législatives pour se centraliser sur l’action locale. Il propose de supprimer les élections législatives et de les remplacer par des élections locales afin de faire élire des représentants du peuple aux niveaux, local et régional.
Ayant affirmé, par le passé, que s'il se présentait à l’élection présidentielle il ne s’allierait avec aucun parti politique et n'accepterait aucun soutien financier, Kais Saied indique également que sa famille ne sont pas particulièrement encensés par son éventuelle candidature.
Sur un autre plan, le juriste se déclare favorable à la peine de mort et critique l’homosexualité dans le sens où, en Tunisie, elle est encouragée par des parties étrangères.
