Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi a réitéré, jeudi 18 avril, son appel à l'adoption et la mise en œuvre du projet de loi relatif aux crimes de change.
Selon lui cette loi est indispensable pour contribuer à la réduction des impacts de l’économie parallèle. Il a rappelé à cet effet que le volume d'échanges financiers en dehors des circuits formels est estimé à 4 milliards de dinars.
Cité par l'agence TAP, Abassi a évoqué "la circulaire publiée par la BCT en décembre 2018, concernant les établissements de paiement, estimant que ces établissements sont des outils stratégiques pour absorber l’argent de l'informel et encourager les acteurs de ce secteur à s'intégrer dans les circuits de l’économie formelle".