Au lendemain de sa destitution par ceux qu'il avait promus à des rangs militaires prestigieux, l'ex-président Omar El-Béchir a été assigné à résidence et maintenu en détention jusqu'à nouvel ordre.
Cependant, il ne sera pas livré à l'étranger selon les déclarations du Conseil militaire actuellement au pouvoir au Soudan.
"En tant que Conseil militaire, nous ne livrerons pas le président à l'étranger durant notre période" au pouvoir, a affirmé le général Omar Zinelabidine, répondant aux questions des journalistes au cours d'une conférence de presse à Khartoum.
Encore faut-il comprendre de quels "étrangers" le général Omar Zinelabidine parle-t-il. Car si Omar El-Béchir est livré au tribunal international de La Haye, il sera sans nul doute jugé pour ses crimes et balancera, en même temps, deux ou trois noms appartenant au pouvoir actuel.
Mais si c'est l'Arabie Saoudite qui fait office de terre d'accueil, El-Béchir pourra se la couler douce le restant de ses jours contre une petite redevance en liquide.
M.R.
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