L’Union des professeurs universitaires chercheurs tunisiens (IJABA) a dénoncé la violence utilisée, hier, contre les étudiants protestataires pacifiques devant le ministère de l’enseignement supérieur.
Les protestataires, étudiants de l’UGET, revendiquaient l’organisation du concours du CAPES.
Le syndicat a de nouveau critiqué l'attitude du ministère quant aux "revendications légitimes" et a mis en garde contre ces actions qui "pousseront l'université tunisienne vers l'inconnu".
Il estimé que le ministre Slim Khalbous est à l’origine de cette crise, “la plus grave dans l’histoire de l’université tunisienne”.
Hier, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est exprimé au sujet des grèves des enseignants du supérieur qui paralysent la tenue des examens.
« Le ministère est confronté à un syndicat extrémiste qui a refusé, par écrit, toute tentative de dialogue tant que nous n’aurons pas dégelé les salaires des enseignants. »
M. Khalbous a, de plus, ajouté que certains membres du syndicat d’IJABA induisent en erreur les professeurs afin de les monter contre le ministère : « Nous avons organisé plus d’une vingtaine de rencontre avec IJABA pour tenter de trouver un compromis, mais leurs revendications sont, à l’heure actuelle, impossible à satisfaire ».