La députée de la Coalition nationale Hager Ben Cheikh Ahmed, a annoncé que l'une des mamans des bébés décédés entre les 7 et 8 mars dans les services de gynécologie obstétrique de la Rabta à Tunis, a elle aussi trouvé la mort.
"Je viens d’apprendre que la maman d’un des bébés décédés , vient de décéder à son tour d’une hémorragie", a-t-elle annoncé ce lundi. "Quel drame mon dieu ! Des familles entières blessées à jamais. Il faut absolument définir les responsabilités et punir sévèrement le plus rapidement possible !"
Rappelons que le ministère de la Santé a annoncé samedi 9 mars, le décès de 11 nouveau-nés entre les 7 et 8 mars dans les services de gynécologie obstétrique de l’hôpital de la Rabta à Tunis, affirmant avoir pris toutes les dispositions en matière de prévention et de traitement. »
La direction du centre et le cadre médical et paramédical de l’établissement ont immédiatement pris les mesures nécessaires et préventives pour empêcher plus de décès et pour suivre de près l’état de santé des autres résidents.
La société tunisienne de pédiatrie (STP) a publié un communiqué dimanche 10 mars pour essayer d’éclairer les circonstances absurdes de la mort de 11 nourrissons à la Rabta.
Dans ce sens la STP précise que les éléments de l’enquête en cours s ‘orientent vers une infection nosocomiale sévère dont le point de départ est un produit d’alimentation parentérale. Autrement dit, il s’agit de poches de produits alimentaires intraveineuses qui seraient contaminées.
Reste à savoir donc, l’origine de la contamination de ces produits : soit dans le service de l’hôpital précité, soit à la fabrication du produit, au laboratoire concerné. Ces infections sanguines ont provoqué un choc septique, c’est-à-dire, l’invasion de l’organisme par des agents infectieux.
La STP rappelle qu’ aucun service de réanimation au monde ne peut faire disparaitre ce risque à 100% et insiste sur le degré de compétence et dévouement de l équipe médicale et paramédicale
