La Banque Mondiale veut booster le classement de la Tunisie dans le Doing Business 2020

La Banque Mondiale veut booster le classement de la Tunisie dans le Doing Business 2020
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Le représentant résident de la Société financière internationale (SFI) de la Banque mondiale (BM) à Tunis, Georges Joseph Ghorra, a assuré mettre à la disposition de la Tunisie, tous les moyens financiers et humains nécessaires pour lui permettre de se positionner 50ème à l’international et troisième aux niveaux arabe et africain dans le rapport Doing Business de 2020. Des indicateurs relatifs au rapport seront développés par des équipes de travail de l’institution. "Des indicateurs que la Tunisie pourrait facilement développer et améliorer", ajoute-il. Ghorra a a réitéré la volonté de la BM de coopérer avec le gouvernement tunisien pour l’aider à réaliser ses objectifs en matière d’emploi et de liquidité pour drainer l’investissement local et étranger. Le responsable a souligné, dans ce sens, l'importance et la nécessité d’accélérer certaines procédures relatives au permis de construction, au guichet unique, à la fiscalité et à la protection des petits investisseurs. "Les échéances politiques et les conditions difficiles du pays ne doivent en aucun cas entraver la réalisation de ces objectifs", estime-il. Rappelons qu'en octobre, la Banque mondiale a publié son nouveau classement Doing Business pour l’année 2019. La Tunisie a gagné, selon le rapport, 8 place, se trouvant ainsi à la 80ème place, contre la 88ème l’année dernière. Elle se trouve ainsi à la 5ème position sur le plan arabe derrière les Émirats (11e), Maroc (60e), Oman (78e) et le Bahreïn (62e). Le Ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Zied Ladhari, avait par la suite déclaré que l’avancement de la Tunisie dans le classement Doing Business 2019 est important compte tenu de la crédibilité internationale du rapport. Ladhari avait également souligné la nécessité d’œuvrer pour que la Tunisie se classe dans les trois premiers rangs de l’Afrique et des pays arabes au cours des 50 prochaines années.



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