A coup de trompette !

A coup de trompette !
Tunis-Hebdo
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A propos des égorgeurs de moutons, on aura tout vu ! Primo, plus d'un qui n'ont aucun rapport avec le métier de boucher s'adonnent, une fois dans l'année, à ce métier. Secundo, pour attirer l'attention de la clientèle, ces apprentis bouchers parcourent, durant toute la matinée et au-delà, les artères de la capitale à la quête d'une proposition de sacrifice. Le plus drôle dans cette histoire, c'est qu'il y a un quidam qui innove dans ce domaine. Non content de crier «dhabah, dhabah» (égorgeur, égorgeur), comme ses confrères, il utilise une trompette pour manifester sa présence à tout bout de champ. Après avoir sifflé trois fois de suite dans le cuivre, il crie «zazar, zazar» (boucher, boucher) ! Figurez-vous que cette année où tous les prix ont augmenté, les services d'un égorgeur de mouton coûtent 80 et 120 dinars, voire plus avec désossement dans les quartiers huppés de la banlieue. Toutefois, ou aux Menzah de I à IX une nouvelle tendance est apparue tout juste cette année. Celle d'emmener son mouton directement chez le boucher pour qu'il l'égorge et le découpe en morceaux et cela à des prix allant de 50 DT dans les quartiers populaires à près de 90 DT dans des quartiers plus chics.

B.A Tunis-Hebdo du 03/09/2018




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