
Le gouvernement tunisien s’était engagé alors dans une stratégie sécuritaire préventive dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, en vogue depuis janvier 2011 notamment parmi des jeunes déçus quant à l’avenir socio-économique de leur pays.
Des jeunes de plus en plus nombreux à vouloir quitter la Tunisie en quête d’une meilleure vie. D’ailleurs, le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a réalisé une étude qui estime à 9329 le nombre de Tunisiens qui auraient tenté de traverser la Méditerranéenne, sur l’ensemble de l’année 2017, dont 34% interceptés par les forces maritimes tunisiennes.
Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Khelifa Chibani ce sont pas moins de 900 migrants irréguliers qui ont été empêchés de traverser illégalement les frontières maritimes tunisiennes, depuis le début du mois de Ramadan.
Et ce n’est pas le dernier bilan du drame de Kerkennah qui s’est alourdit à 60 morts (au 5 juin 2018), qui va décourager ces migrants tentés par l’Europe…