Il faudrait Thierry la Fronde pour remettre de l'ordre là dedans !

Il faudrait Thierry la Fronde pour remettre de l'ordre là dedans !
Chroniques
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La foire d'empoigne continue ! Du côté des lycées, l'indécision domine malgré l'éclaircie d'hier qui a mis toute la presse écrite hors-jeu. Côté élections municipales, on atteint le degré zéro de la politique avec des accoutrements qui disent une chose et son contraire et des candidats qui tout en étant tête de liste, ne connaissent pas le programme qu'ils défendent. Côté sport, pratiquement plus un match sans bagarres de supporteurs et blessés dans les rangs des forces de l'ordre, sans parler des saccages. Je pourrais continuer car la liste est bien longue mais je préfère en rester là car j'ai eu l'idée lumineuse d'en appeler à Thierry la Fronde pour remettre un peu d'ordre dans la maison. Qu'on ne s'inquiète pas, il ne s'agit pas d'un quelconque appel à la répression ou d'une nostalgie du bâton. C'est pas du tout cela car, au fond, j'ai fini par prendre parti et ai rejoint le parti de ceux qui se marrent. Toute cette vaste mascarade est tellement risible que tout commentaire sérieux en devient caduc. Pourquoi continuer à ergoter sur la sombre connerie des autres. Dès lors, je fais le choix de Thierry la Fronde dont le nom évoque en moi missions secrètes, trahisons et duels. Cette série télévisée des années soixante mêlait chevaleresque et pitoyable et, surtout, riait de tout. Qui se souvient de cette série dans laquelle Jean-Claude Drouot jouait le rôle principal? Vêtu d'un gilet de peau, un collier au cou, il surgissait avec sa fronde et faisait mouche à tous les coups. Je ne sais pourquoi le souvenir de ce héros de nos enfances s'est imposé à moi ce matin. Avec en sourdine, la musique du générique de cette série programmée tous les dimanches au début des années 1970. Honni soit qui mal y pense mais je verrais bien ce Thierry et ses compagnons botter quelques fesses et ramener quelques matamores à la raison. Mais qu'on se rassure, je na fais que prendre le parti des rieurs qui broient du noir et s'esclaffent jaune alors que les uns tracent des lignes rouges et les autres promettent des années blanches.



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