Depuis le 25 février 2018, un sit-in est observé à El-Kamour où les protestataires ont lancé un ultimatum d’une semaine au gouvernement pour mettre en application les accords d’El Kamour.
Des jeunes de Tataouine étaient rassemblés à l’appel du porte-parole de la « coordination du sit in d’El-Kamour. Ils dénoncent « les atermoiements du gouvernement et son peu d’empressement à appliquer les clauses de l’accord conclu et à honorer ses engagements ».
Suite à ce nouveau sit-in, une réunion a été tenue ce mercredi 28 février, par la commission régionale de suivi des décisions annoncées par le chef du gouvernement lors de sa visite à Tataouine, le 27 juin 2017, ainsi que de l’accord d’El Kamour.
Il s’agissait de faire le point sur toutes ces questions dont principalement les recrutements dans les sociétés pétrolières au cours des huit derniers mois. Selon un rapport présenté, ces recrutements ont atteint 1234 recrutements, sur un total de 1642 offres.
Ce lundi 5 mars, la coordination d’El Kamour à Tataouine a décidé, de reporter le sit-in à une date ultérieure. Ce n'est en fait qu'une interruption momentanée, le temps de "s'occuper" des délégations d’investisseurs étrangers et locaux en visite dans la région, et d’organiser les festivals les préparatifs aux élections municipales, selon un communiqué de la coordination.
Une fois, ces événements passés, une réunion sera tenue afin d'examiner l’avancement de la mise en œuvre de l’accord d’El Kamour et la reprise des mouvements de protestation si 80% des décisions de l’accord n’ont pas été réalisées, indique le communiqué.
Les contestataires d’El Kamour reprochent principalement au gouvernement la non application d’une majeure partie de l’accord signé, le 16 juin dernier, entre le gouvernement et les jeunes de la région.
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