Gafsa : Ouverture d’une information judiciaire sur l’entrave de la production à la CPG

Gafsa : Ouverture d’une information judiciaire sur l’entrave de la production à la CPG
National
print



Une information judiciaire a été ouverte ce lundi 5 mars 2018, sur les causes de l’entrave de la production de la Compagnie des Phosphates de Gafsa. Cette décision intervient à la suite de plaintes déposées par la CPG contre des groupes qui œuvrent à entraver la production et le transport du phosphate dans les unités de Metaloui, Mdhila, Om Larayes et Redeyef, a indiqué le procureur de la République auprès du tribunal de première instance à Gafsa à l’agence TAP. Rappelons que suite à un conseil ministériel tenu, samedi 3 mars, le gouvernement a décidé de poursuivre en justice toute personne, ou partie, impliquée dans le blocage de la production du phosphate. Le conseil a également décidé de suspendre tous les recrutements aux centres de production de phosphate et les résultats des concours jusqu’à la reprise normale de la production et du transport du phosphate. La production de phosphate n’a pas dépassé 160 mille tonnes, depuis le début de 2018, contre 500 mille tonne, durant la même période de 2017, d’après la Compagnie des phosphates de Gafsa. La chute de la production est due à la paralysie de l’activité des différentes unités de la compagnie, dans les délégations du bassin minier à Metlaoui, Redeyef, Mdhilla et Om Larayes où des tensions ont éclaté, suite à l’annonce par la CPG, le 20 janvier 2018, des résultats de la quatrième partie du concours de recrutement d’un total de 1700 agents d’exécution. Depuis, des tentes sont érigées un peu partout sur les sites de la compagnie par les protestataires qui réclament un emploi. Ces mouvements protestataires bloquant la production ont connu leur apogée en novembre 2017quand des sans-emplois ont bloqué la route nationale N14 à Meknassi empêchant la circulation des camions de transport de phosphate et des voitures administratives.



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Ghazi Chaouachi renvoyé devant la Chambre criminelle

Suivant