Le phosphate pris en otage !

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National
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La production du phosphate dans le bassin minier de gafsa n'est pas prête de reprendre et la situation risque même de s'envenimer. Hier, une série de réunions a démarré, initiées par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) avec les sit-ineurs qui revendiquent l’emploi afin de les informer des mesures et décisions contenues dans le projet d’accord convenu, vendredi dernier, avec le gouvernement et qui portent, notamment, sur l’emploi et le développement dans la région. Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali M’barki déclarait que l'application des décisions et des mesures en faveur de la région demeure, cependant, tributaire de la reprise de l’activité de la compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), qui, rappelons-le, reste menacée de faillite si le secteur ne reprend pas ses activités sur le champs comme l’a déclaré son PDG Romdhane Souid, il y a une semaine. Or, les sit-ineurs du bassin minier ont rejeté les dernières propositions du gouvernement et réclamé leur recrutement avant la reprise de la production du phosphate a fait savoir Asma Abou Hana, député de Nidaa Tounes sur les ondes de Mosaique fm. Selon elle la situation pourrait s'envenimer sachant que le gouvernement a annoncé qu'il ne mettra pas en application des propositions dont les 7016 occasion de travail qu'après la reprise de la production du phosphate. Une réunion s’est tenue, vendredi, dernier entre le gouvernement, l’UGTT et les députés du gouvernorat de Gafsa et a été consacrée à la situation de la CPG dont l’activité est suspendue depuis plus d’un mois en raison des sit-in organisés par des demandeurs d’emploi et des protestataires qui contestent les résultats d’un concours organisé par la compagnie pour le recrutement de 1700 agents. Selon M’barki, il a été convenu au cours de cette réunion de créer 7 mille opportunités de travail dont 2100 recrutements à la CPG et à la société de l’environnement dès que l’activité du phosphate sera reprise. Il s’agit, en outre, de procéder à 1400 recrutements entre la CPG et les établissements publics dans la région. L’accord porte, également, sur la formation, pendant deux ans, de 1000 personnes au chômage au sein de la CPG. Les bénéficiaires de cette formation seront intégrés au sein de la société au terme de cette formation. Il a été, en outre, convenu de financer, intégralement, 200 projets de personnes au chômage qui désirent s’installer à leur propre compte. Aujourd'hui, le blocage est réel !



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