Sidi Bouzid : Des admis au CAPES en grève de la faim

Sidi Bouzid :  Des admis au CAPES en grève de la faim
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De nouveau, les admis au concours d’accès au cycle de formation pour un master professionnel en sciences de l’éducation (CAPES 2017) expriment leur mécontentement quant aux autorités en tutelle. Plusieurs enseignants admis au CAPES ont entamé ce lundi 26 février, une grève de la faim au siège du commissariat régional à l’éducation de à Sidi Bouzid, dénonçant ce qu'ils ont appelé "une politique d’atermoiement du ministère de l’éducation". Le représentant de la coordination régionale des admis au concours Mohamed Karass a indiqué à l'agence TAP que les sittineurs demandent le titre d’enseignant du secondaire en parallèle avec la formation favorisant l’exercice de cette profession et assurant leur intégration sous tutelle du ministère de l’éducation et non pas celui de l’enseignement supérieur. Rappelons que l'organisation du concours du CAPES a été annoncé le 27 février dernier et a enregistré la participation de près de 3 mille candidats. Les résultats ont été proclamés le 15 septembre dernier et le nombre des candidats admis est de l’ordre de 2356. Des mouvements de protestation des admis au concours de CAPES ont démarré dans plusieurs régions depuis 5 mois, soit après la proclamation des résultats du concours.
Niveau faible des admis ?
Le porte-parole officiel de la coordination nationale des professeurs admis au concours d’accès au cycle de formation pour un master professionnel en science de l’éducation (CAPES 2017), Radhouane Abdaoui était revenu, le 17 novembre, sur les déclarations du ministre de l’éducation, Hatem Ben Salem concernant le niveau des admis au CAPES. Selon Abdaoui, le ministre a induit en erreur l’opinion publique en déclarant que le niveau des candidats admis est très faible et que certains ont eu 4 sur 20 dans certaines matières, estimant que ces “déclarations offensives” ont contribué à ternir l’image des admis et mis en doute leur niveau scientifique. Abdaoui avait à l'époque déclaré que les déclarations du ministre sont valables pour certains admis qui ont eu une note inférieure à 10 dans certaines matières et dont le taux ne dépasse pas 17%. Il avait expliqué que certains admis ont eu des notes comprises entre 12 et 18 sur 20, et s'était interrogé sur les raisons qui ont poussé le ministre à ignorer 83% des professeurs admis qui représentent, selon lui l’élite de la Tunisie et dont la plupart sont titulaires d’un master et d’un doctorat et disposent de l’expérience nécessaire dans le domaine de l’enseignement.



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