La Tunisie adepte de la liste noire européenne

La Tunisie adepte de la liste noire européenne
National
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La Tunisie venant tout juste de sortir de la liste noire des 17 paradis fiscaux risque de se retrouver aujourd’hui sur une autre liste noire de l’Union Européenne. L’exigence de transparence absolue et imminente nous impose une couleur qui commence à nous coller à la peau avec le choix bipolaire de tout noir ou tout blanc. Le Parlement Européen, disposant d’un pouvoir de veto sur ladite liste, décidera donc mercredi 7 février 2018 si la Tunisie figurera parmi les « Etats susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme ». Un vote qui fait suite à une réunion houleuse du lundi 29 janvier 2018 en commission des affaires économiques et monétaires où il a été reproché à la Tunisie, comme au Sri Lanka ainsi qu’à la République de la Trinité-et-Tobago, des faillites stratégiques dans leurs systèmes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Bien qu’une mince majorité de députés à la Commission Européenne ait soutenu cette décision, après en avoir débattu récemment, le risque grandissant de se retrouver sur une nouvelle liste noire. Voilà arriver de nouveaux nuages sombres au-dessus de la Tunisie à qui Emmanuel Macron promettait un avenir radieux lors de sa récente visite postérieure à l’ouverture de ce dossier. Sonia Falcou



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