Les aides américaines à la Tunisie en hausse de 30%

Les aides américaines à la Tunisie en hausse de 30%
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En visite dans le cadre d'une tournée en Europe et en Afrique du nord, le secrétaire d’État adjoint américain, John Sullivan, a déclaré, lors d'un point de presse tenu dans la soirée de vendredi 17 novembre, que les Etats Unis ont augmenté de 30% leurs aides militaire et au développement en Tunisie pour atteindre 205,4 millions de dollars. M. Sullivan a déclaré, à l'issue d'un entretien avec le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed et après avoir rencontré le président de la République Béji Caid Essebsi que son pays "reconnaît les efforts déployés par la Tunisie afin de relancer son économie et améliorer le climat d'affaires tout en incitant les hommes d'affaires américains à venir investir dans ce pays nord-africain et méditerranéen".
Un quatrième crédit US en phase d'étude
Selon le secrétaire d’État adjoint américain, son pays a accordé à la Tunisie des crédits d'une valeur de 1,5 milliard de dollars depuis 2011, en précisant que "la Tunisie pourrait bénéficier d'un quatrième crédit, désormais en phase d'étude". M. Sullivan a été également reçu par le président Beji Caid Essebsi avant de co-présider une réunion avec le ministre tunisien des Affaires étrangères Khemais Jhinaoui. Avec le chef de l'Etat, il a exprimé la volonté commune de lutter contre le terrorisme ainsi que le renforcement des acquis militaires face à l'Etat islamique (EI).
Lutte contre le terrorisme
"Les groupes terroristes bougent encore et ne font que se réorganiser dans la zone nord-africaine, ce qui menace la stabilité et la sécurité des partenaires des Etats-Unis dans la région, y compris la Tunisie", a indiqué M. Sullivan. Avec le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, il a été question "des réformes économiques cruciales et des mesures anti-corruption que le gouvernement tunisien œuvre à mettre en place. Le secrétaire d'Etat adjoint a également annoncé qu'une rencontre est prévue ce samedi 18 novembre avec le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj pour faire le point sur la crise libyenne.



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