Crise libyenne : Rencontre entre Beji Caïd Essebsi et le général Khalifa Haftar

Crise libyenne : Rencontre entre Beji Caïd Essebsi et le général Khalifa Haftar
National
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Le Commandant des Forces Armées Libyennes Khalifa Haftar a rencontré, ce lundi 18 septembre, le président de la République Béji Caïd Essebsi avec lequel il s'est notamment entretenu sur la situation en Libye et une possible réunion entre Haftar et le Président du Conseil Présidentiel libyen Fayez El Sarraj à Tunis. En effet, cette rencontre avait pour principal objectif, côté tunisien, de rapprocher les parties libyennes et instaurer le dialogue entre les différentes factions pour trouver une solution globale à la crise que traverse ce pays. Béji Caïd Essebsi, passant en revue les relations historiques entre la Tunisie et la Libye et les liens profonds qui unissent les deux peuples, a toutefois souligné l'interdépendance des intérêts entre les deux pays, évoquant que la stabilité en Tunisie dépend de celle de la Libye. Pour Béji Caïd Essebsi, il n'est toutefois pas question que la Tunisie interfère dans les affaires internes de la Libye et que le rôle de Tunis est plutôt d'encourager le dialogue entre les Libyens. De son côté, Khalifa Haftar a salué cette rencontre qui a pour but, selon lui, de renforcer l’amitié entre les deux pays malgré le contexte délicat que traverse la Libye et sa lutte contre les terroristes. Le 7 août dernier, le chef du gouvernement d’union nationale libyenne, Fayez El Sarraj, avait effectué une visite officielle en Tunisie, visant a suivre l’évolution des affaires libyennes au niveau diplomatique et sécuritaire. En février 2017, rappelons que les ministres des Affaires étrangères tunisien, algérien et égyptien, avaient signé l’annonce de Tunis, initiative pour trouver une solution à la crise libyenne. Une annonce basée sur quatre points et consistant à inciter les Libyens au dialogue ; à refuser toute intervention militaire qui risque de dégrader la situation en Libye ; à réunir les Libyens autour de l’accord de Skhirat ; et à continuer à soutenir le rôle de l’ONU. Rappelons aussi qu'en juillet dernier, le maréchal libyen avait déclaré sur France 24 qu’il n’existe pas de coopération sécuritaire entre son pays et la Tunisie.



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