L'avenir de 470 étudiants compromis à cause d'un différend entre les professeurs et le ministère

L'avenir de 470 étudiants compromis à cause d'un différend entre les professeurs et le ministère
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La Faculté des Sciences de Tunis connait depuis une certaine période des mouvements de protestation organisés par des étudiants qui, suite à la fin des examens écrits, attendent depuis près d'une année un encadrement pour leurs projets de fin d'études (PFE). En effet, les professeurs qui devaient les encadrer sont en grève à cause d’un différend avec leur ministère de tutelle concernant des revendications attendues depuis 2014. Il s'agit de la révision de la grille d’avancement professionnel, le recrutement de nouveaux enseignants parmi les sans emploi, l’augmentation de la prime de fonction administrative et la rémunération de tous les efforts supplémentaires non administratifs. Il s’agit notamment du calcul de la rémunération de l’encadrement sur une base globale, la création d’une subvention pour chaque article de recherche selon son référencement et ce, pour encourager à la recherche outre l’augmentation de la prime de rendement et l’annulation de la prime de recherche et d’encadrement et son intégration dans le salaire de base des enseignants universitaires. Leurs revendications non-satisfaites, les professeurs ont donc décidé de ne pas encadrer les étudiants dans la réalisation de leur PFE. Une lettre a été adressée, par les parents des 470 étudiants en Informatique, Biologie et Chimie, au ministre de l'Enseignement supérieur Slim Khalbous l'appelant à trouver une solution pour ces jeunes. "Nous soussignés parents d’étudiants, sommes catastrophés par la situation qui sévit à la Faculté des sciences de Tunis, et ce depuis le mois du juin. En effet, tous les étudiants (au nombre de 470 dans trois sections) qui ont passé les examens écrits, sont dans l'incapacité de présenter leur projet de fin d’études (PFE), car les professeurs qui vont les encadrer sont en grève à cause d’un différend avec leur ministère de tutelle qui ne leur a pas accordé leurs dûs depuis 2014. Alors en tant que parents, on se demande pourquoi le gouvernement ne réagit pas face à cette situation très critique et qui hypothèque l’avenir de nos enfants qui, forcément, sont état de déprime. De ce point de vue, il est urgent de prendre les décisions qui s’imposent afin de résoudre ce conflit avec les professeurs dans les plus brefs délais, car la nouvelle année universitaire a déjà débuté. Ces jeunes qui vont former l’avenir de la Tunisie de demain attendent, avec impatience, votre décision de rompre ce silence pesant et résoudre ce problème d’une manière urgente et définitive, dans la mesure où le temps presse. Monsieur le ministre, nous faisons appel à votre âme et conscience pour réaliser que ces 470 étudiants ne sont que de pauvres victimes dans cette affaire”. A noter qu'un mouvement de protestation a été tenu ce jeudi 14 septembre, à la Faculté des Sciences.



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