Tunisie : Le groupe des 17 en route vers le palais de Carthage pour revendiquer des emplois

Tunisie : Le groupe des 17 en route vers le palais de Carthage pour revendiquer des emplois
National
print



Actuellement en sit-in au siège de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), les sit-inneurs de « la résistance » doivent se rendre ce lundi au palais de Carthage pour réclamer leur droit à l’emploi. Il s’agit, selon la coordinatrice générale du sit-in, Emna Zouidi, d’une marche pacifique à pieds qui doit sortir du théâtre municipal en direction du palais présidentiel. Plusieurs composantes de la société civile vont prendre part à cette marche dont la LTDH et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a-t-elle indiqué. Cette nouvelle forme d’escalade intervient face à l’indifférence des autorités envers le droit des protestataires à l’emploi et au développement, a-t-elle expliqué à l’agence TAP. Tout en dénonçant la politique d’atermoiement du gouvernement face aux revendications légitimes des sit-inneurs, Emna Zouidi a estimé que les résultats des négociations tenues jeudi dernier sont « insuffisants ». « La réunion n’a abouti qu’à de vagues promesses », a-t-elle regretté. La séance de négociation s’est soldée par « un simple accord oral » qui prévoit de trouver une solution radicale à la situation sociale des protestataires. Une réunion s’est tenue jeudi dernier entre les sit-inneurs, le ministre de la formation professionnelle et de l'emploi Imed Hammami, le ministre des Affaires sociales Mohamed Trabelsi et le conseiller auprès de la présidence du gouvernement chargé des affaires sociales Sayed Blel. Connus sous le nom « le groupe des 17 », les sit-inneurs de la « résistance » avaient entamé le 5 mai 2017 un mouvement de protestation en observant une grève de la faim au siège de la délégation de Menzel Bouzaine (gouvernorat de Sidi Bouzid). Le 19 juillet 2017, ils avaient organisé une marche pacifique à pieds partant du siège de la délégation de Menzel Bouzaine en direction de la capitale pour revendiquer leur droit à l'emploi. Arrivés le 21 juillet dans la capitale, les sit-inneurs avaient observé un mouvement de protestation devant le siège de la présidence du gouvernement à la Kasbah.



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

France - Migration : Un don de cinq millions d'euros au profit de la Tunisie

Suivant