Attentat du Bardo : L'avocat des familles des victimes françaises menacé de mort

Attentat du Bardo : L'avocat des familles des victimes françaises menacé de mort
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Dans le cadre de l'affaire de l'attentat du musée du Bardo, le ministère de l'Intérieur français a délivré une autorisation exceptionnelle à l’avocat Philippe de Veulle, représentant les familles des victimes, après qu'il ait reçu des menaces en avril et en novembre 2016 sur sa boite mail et sur son compte Twitter. Selon Le Parisien, un pistolet semi automatique ultra-compact lui a été attribué. "C’est mon assurance-vie et mon seul espoir de m’en sortir si je suis attaqué. Je ne m’en sépare que lorsque j’entre au palais de justice. Je suis alors escorté", a indiqué l'avocat français, qui a fait savoir à la même source qu'il reçoit fréquemment des appels anonymes en provenance de Tunisie. "J'en ai encore reçu trois ce week-end". De Veulle, qui avait mis en cause "les manquements sécuritaires de l’Etat tunisien", pointait du doigt les quatre gardes affectés le jour de l'attentat. L'avocat a dénoncé que "trois effectuaient leur pause de midi à la buvette, le quatrième était malade" ajoutant que "s'ils avaient été en poste, il y aurait eu moins de victimes. Il avait même demandé à l'Etat français de "demander des comptes au président tunisien". "Il est aussi parti en guerre contre la justice tunisienne, dénonçant les supposées sympathies islamistes du juge d'instruction du pôle antiterroriste chargé de l'affaire, Béchir Akremi. En août 2015, il avait relâché les six complices présumés des terroristes, au motif que leurs déclarations auraient été extorquées sous la torture", indique Le Parisien.

DA




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