Le ministère de l'Intérieur italien a annoncé l’expulsion d'un citoyen tunisien soupçonné d'avoir été en contact avec l'auteur de l'attentat de Berlin, Anis Amri.
Âgé de 36 ans, le Tunisien vivait dans l'île méridionale de Sicile, où Anis Amri, a été incarcéré puis mis dans un centre de déportation, rapporte l'agence Reuters. Il a donné à Amri un téléphone et les deux sont restés en contact après que ce dernier a déménagé en Allemagne.
Les enquêteurs ont découvert qu'il avait été en contact avec des suspects extrémistes et envisageait de traverser illégalement les frontières vers la France. Ils l'ont alors traqué à Turin le 2 mai, et l'ont détenu dans un centre de rapatriement avant de l'accompagner sur un vol vers la Tunisie.
Au total, 174 personnes soupçonnées d'extrémisme religieux ont été expulsées de l'Italie depuis janvier 2015, ajoute le ministère italien.
La Tunisie refuse de rapatrier la dépouille d’Anis Amri à ses propres frais
Une source bien informée au sein du ministère des Affaires étrangères avait indiqué à Webdo que la famille de l’auteur de l’attentat de Berlin a demandé à l’Etat de payer les frais du rapatriement de la dépouille depuis l’Italie, chose que le ministère a refusé. Selon la loi et la logique, la Tunisie ne peut pas rapatrier la dépouille d’un terroriste qui a « sali son image à l’échelle internationale », avait expliqué notre source.DA
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