Concernant le rapport sur les « violations des droits humains sous l’état d’urgence » publié par Amnesty International, le chef du gouvernement Youssef Chahed a promis l'ouverture d'une enquête.
Dans une interview accordée à la Deutsche Welle, Chahed a indiqué que s'il s'avère que la torture se poursuit encore dans les prisons tunisiennes, les personnes responsables seront sanctionnées selon la loi.
"Nous accordons une grande importance à ce rapport auquel nous répondrons après les enquêtes. [...] Nous n'avons pas entendu parler de ces cas avant la publication du rapport d'Amnesty, et nous réagirons positivement quant à cette affaire", a expliqué le Chef du gouvernement.
Rappelons qu'Amnesty International a accusé « les forces de sécurité tunisiennes » de procéder « aux méthodes brutales, notamment la torture, les arrestations arbitraires, les détentions et la restriction des déplacements des suspects, ainsi que le harcèlement de leurs proches ».
Selon ce rapport, « ces méthodes menacent l’avancée de la Tunisie sur la voie de la réforme », comme elles risquent « de mettre en péril les avancées obtenues depuis six ans ».
Par ailleurs, Amnesty précise dans son rapport que « 23 cas de torture et mauvais traitements depuis janvier 2015 », dont un « viol » présumé.
I.B.
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