Une élue française privée de voir son mari tunisien

Une élue française privée de voir son mari tunisien
National
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  Une élue française est privée de voir l’élu de son cœur, bloqué en Tunisie. En effet, Sandrine Farnocchia, conseillère municipale à Neufchâteau, une commune française, sous-préfecture du département des Vosges, dénonce le blocage de son mari en Tunisie. Mariée dans les Vosges à Mahdi Bennour, 34 ans, Sandrine Farnocchia ne peut revoir son époux, privé d’entrée sur le territoire, pour des raisons administratives, rapportent nos confrères de Vosges Matin. « Je sais qu’il existe de faux documents et que le contexte est particulier en raison des attentats. Mais quand vous êtes un citoyen honnête, quand vous effectuez les démarches dans le cadre légal, que vous démontrez votre bonne foi, que vous sollicitez des rendez-vous et que l’on vous ferme la porte, alors là, je ne comprends plus. » A-t-elle expliqué. Arrivé sur le territoire français en 2012 avec un contrat de travail jeune travailleur, Mehdi a fait la connaissance de Sandrine. N’ayant pas pu régler sa situation dans les dates limites, il a été prié de quitter le territoire français en 2014, le « couple » n’a de cesse de tenter de régulariser cette situation. « Le 27 février 2016, Simon Leclerc, maire de Neufchâteau, consent même à unir les deux destinées en mairie. En toute connaissance de cause. Trois semaines plus tard, le 16 mars, Mahdi retourne en Tunisie, sans quoi il risquait de se retrouver en centre de rétention. » a-t-on écrit. « C’est le consulat français, à Tunis, qui bloque le dossier », dénonce Sandrine Farnocchia. « Il considère que c’est un mariage blanc ». « Ce mariage n’est pas reconnu car nous n’avons pas suffisamment de vie commune et il faut un an pour un pacs. Et justifier de six mois de vie commune », affirme-t-elle. Sans visa, aucune possibilité de revenir sur le territoire français, l’élue, qui se dit « victime des évènements » veut être dans la légalité.



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