Belhassen Trabelsi : "Je dois ma fortune seulement à mon travail acharné"

Belhassen Trabelsi : "Je dois ma fortune seulement à mon travail acharné"
National
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Intervenant ce lundi 9 janvier 2017 sur la chaîne Attessia, Belhssan Trabelsi, le beau-frère du président déchu, a indiqué que sa fortune, est le fruit de son travail, et que son appartenance à la famille Trabelsi n’a rien à voir avec le succès de son business. Egalement présent sur le plateau, maître Imed Ben Halima a accusé, preuves à l’appui, Imed Trabelsi d’avoir commis et participé à plusieurs opérations de corruption. Il a réfuté à cet égard toutes les accusations, affirmant qu’il était un grand bosseur, et qu’il n’a jamais bénéficié d’aucun privilège de la part des deux familles Ben Ali et Trabelsi. "Dès demain matin je veux faire mon comeback en Tunisie" a-t-il conclu. Dans ce contexte, rappelons toutefois que Belhassen Trabelsi vient en tête de ceux qui ont pillé la Tunisie. Belhassen Trabelsi avait sa propre compagnie aérienne « Karthago » et avait fait une OPA sur la compagnie de A. Miled « Nouvelair » dont il était devenu associé majoritaire et PDG, révélait Maitre Ezzeddine Mhedhbi au lendemain de la Révolution. Mais ce n'est pas tout ! Tunisair a été, quant elle, complètement démantelée et les secteurs importants (le technique et le Handling) avaient été cédés à Belhassen Trabelsi. Belhassen Trabelsi a également fait main basse sur la Banque de Tunisie et disposait par ailleurs d’une compagnie d’assurances ainsi qu’une compagnie de leasing... Et la liste est encore longue !
Belhssan refuse de dévoiler le lieu de sa résidence
Interrogé sur le lieu de sa résidence actuelle, Trabelsi a refusé catégoriquement de répondre à cette question appelant les Tunisiens à le comprendre. Il a notamment refusé de dire s’il a quitté ou non le Canada. « Ma situation actuelle ne me permet pas de dévoiler le lieu de ma résidence » a-t-il dit. Rappelons-le, l’expulsion du Canada vers la Tunisie de Belhassen Trabelsi, était prévue le 1er juin 2016. Une expulsion qui a été annulée car les autorités canadiennes ont perdu sa trace au terme de cinq ans de procédures judiciaires à Montréal. Le concerné s’est volatilisé dans la nature quelques heures avant que l’Agence des services frontaliers ne réussisse à le mettre dans un avion, avaient rapporté les médias canadiens. D’ailleurs, Belhassen Trabelsi n’a pas collaboré aux préparatifs de renvoi. « La Cour a été prévenue que le demandeur ne s’est pas présenté au rendez-vous fixé par l’Agence des services frontaliers du Canada pour l’après-midi du 24 mai 2016 », indiquait le juge Yvan Roy.



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