Tunisie : Entre l'interdiction de voyage et les aides promises, l'attitude de la Belgique est "paradoxale"

Tunisie : Entre l'interdiction de voyage et les aides promises, l'attitude de la Belgique est "paradoxale"
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A l’occasion de sa visite officielle en Tunisie, le Premier ministre belge Charles Michel a déclaré que son pays soutient la Tunisie dans sa transition démocratique. D'ailleurs il a annoncé que la Belgique compte reconvertir une partie de la dette tunisienne en projets d’investissement pour aider la Tunisie à booster son économie et améliorer son taux de croissance.
Des promesses d'un coté et la restriction de voyage d'un autre
Dans un article paru sur le site belge "La Libre", l'attitude paradoxale de la Belgique envers la Tunisie est mise sous la loupe. La Belgique qui "déconseille les voyages non essentiels" et qui en même temps promet des aides pour relancer l'économie tunisienne, basée entre autres sur le tourisme. "La restriction toujours affichée par la Belgique à l’égard des voyages en Tunisie est apparue en filigrane de la visite de Charles Michel dans le pays. Si la question n’est pas encore le motif d’une fâcherie déclarée entre les deux Etats, elle soulève pour le moins un paradoxe. Car autant la mission menée par le Premier ministre belge et ses homologues du Benelux vise à "soutenir la mutation démocratique" du berceau des "printemps arabes", autant l’avis de la Belgique qui "déconseille les voyages non essentiels" paraît aller à l’encontre des coups de pouce promis à tours de bras lors des rencontres de lundi et mardi", peut-on lire.
La Tunisie souhaite voir la levée de la restriction de voyage
Lors de la conférence de presse tenue entre le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed et les trois Premiers ministres du Benelux, Chahed a souligné que la Tunisie souhaite voir la levée de la restriction de voyage de la part du côté Belge. En réponse, Charles Michel, Premier ministre Belge, a indiqué qu’il allait "très vite demander un nouvel avis à l’Ocam (Organe de coordination pour l’analyse de la menace) et prendre une nouvelle décision en se basant sur les informations recueillies lors de cette mission et des informations en provenance de l’ambassade, concernant l’avis de voyage" pour la Tunisie.



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