La Tunisie peut sortir de la crise économique actuelle dans les 2 où 3 années à venir, à condition de pouvoir maintenir la stabilité politique et sécuritaire, de réhabiliter la valeur travail et de prendre conscience de l’impératif de réduire les déficits publics, a souligné mardi 4 octobre, Mohamed Fadhel Abdelkefi, ministre de Développement, de l’investissement et de la coopération internationale lors de la Conférence ministérielle MENA-OCDE 2016 pour la Gouvernance et la Compétitivité.
"L’économie tunisienne souffre d’une situation de déséquilibre macro-économique, en raison de l’aggravation des déficits publics, a ajouté Abdelkefi notant que le pays s’est engagée, à arrêter cette spirale de déficits, à redresser la manière de faire, à investir dans la simplification des procédures administrative, invitant ses partenaires et ses voisins à la soutenir en renforçant leurs investissements", rapporte l'agence TAP.
S’agissant de la croissance inclusive, le ministre tunisien a indiqué que les études de l’OCDE ont fait ressortir que la région maghrébine est la moins intégrée de tout le monde, ce qui entraine un moins-value, au niveau de la croissance pour l’ensemble des pays de la région variant entre 1,5 et 2%. "Pour la Tunisie, 1% de croissance équivaut la création de près de 17.000 nouveaux postes d’emploi, dans un pays qui compte près de 650.000 chômeurs", a-t-il rappelé.