Ventre ouvert mais toujours emprisonné, le cri de détresse lancé par l’avocat Ghazi Mrabet

Ventre ouvert mais toujours emprisonné, le cri de détresse lancé par l’avocat Ghazi Mrabet
National
print



L’avocat Ghazi Mrabet connu pour sa obilisation en vue de supprimer la Loi 52, a publié ce vendredi 30 septembre 2016, son propre témoignage sur la situation inhumaine au sein de la prison civile de Mornaguia. Selon ses dires, il s’agit du cas de détenu Wael C. condamné pour consommation de stupéfiants, qui est toujours en prison malgré « une plaie ouverte avec ses intestins dehors ». « Je rentre maintenant de la prison civile d'El Morneguiya, meurtri par ce que j'ai vu de mes propres yeux. Wael Chaweli est ce jeune condamné en 2011 à un de prison ferme pour consommation de drogue mais qui est resté en prison parce qu'on n'arrête pas de lui coller des procès pour outrage aux agents pénitenciers jusqu'à ce qu'il cumule les condamnations à 10 ans de prison ferme, chaque fois pour les mêmes raisons: une plainte déposée par un agent pénitencier contre lui faisant taire de surcroît les tortures qu'il n'arrête pas de subir depuis plus de 5 ans. Meurtri, je le suis ! Parce ce que j'ai vu une plaie ouverte avec les intestins de Wael dehors. Oui une plaie de environ de 10 centimètres de longueur et de 2 à 3 centimètres de largeur. » a-t-il posté. L’avocat explique qu’après avoir été opéré, il y a un mois (après une sixième tentative de suicide), Wael a « aujourd'hui le ventre ouvert ». « Meurtri, je le resterais ! Parce que je doute encore de l'existence même d'un ministère de la justice ou d'une quelconque humanité dans ce pays. » a-t-il encore écrit. Les autorités sont appelées à agir devant des cas inhumains de ce genre.

KJ




Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Versement des indemnisations des blessés et martyrs de la révolution

Suivant