Comme un seul homme, ils vont voter contre un homme seul...
La prise du peuple en otage
Comme un seul homme, ils voteront selon les instructions de leurs partis et non pas en leur âme et conscience... Comme un seul homme, ils nous confirmeront que nous sommes leurs otages, que nos votes en leur faveur ou défaveur leur ont donné carte blanche pour faire de la Tunisie ce qu'ils veulent...Assemblée des représentants du peuple ou des partis ?
Parfois, je me demande si cette Assemblée des représentants du peuple porte bien son nom. Si elle n'est pas plutôt une assemblée des représentants des partis ou pire une haute instance de la partitocratie et du machiavélisme. Car, on le voit bien, le peuple passe après lorsqu'on est ivre du vertige factice du pouvoir... Mon profond respect des institutions de la République est mis à mal par ces manoeuvres bassement politiciennes, par ce degré zéro de la politique, par cette politique au sens ignoble du terme... Aujourd'hui, des partis vont voter contre un homme seul, trahi, voué aux gémonies par ceux-là même qui l'avaient adoubé...Trahir les yeux dans les yeux
Aujourd'hui, un gouvernement sans solidarité va demander une confiance qu'il n'obtiendra pas. Des ministres siégeant dans ce gouvernement n'ont pas eu le courage politique de démissionner et préféré trahir leur chef. Ils vont aujourd'hui être renvoyés par les députés de leurs propres partis puis tenter, malgré cela, de revenir dans le prochain gouvernement... Je me considère désormais comptable de leur déroute morale, de leur traitrise et de leur absence totale d'éthique... Tout cela est d'une profonde incohérence, tout cela se déroule sous les yeux - je le répète - d'un peuple pris en otage par des députés qui n'obéissent qu'à leurs partis sans mettre ni l'honneur ni le peuple tunisien en avant.Sinistres histrions
Au fond de moi-même, je rêve d'un coup de théâtre, d'un tsunami, d'un sursaut car ces politiciens ne valent humainement rien, conjuguent la félonie à la lâcheté et le déshonneur aux coups de couteau dans le dos. Triste réalité... Triste révolution... Sinistres histrions...H.B.
