Trop cher pour les jeunes : Cheb Khaled à 60 dinars, c'est pas donné !

Trop cher pour les jeunes : Cheb Khaled à 60 dinars, c'est pas donné !
Chroniques
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La mauvaise surprise des festivaliers cet été risque d'être relative au prix des billets qui semblent connaitre une flambée sans précédent. La question est d'autant plus sensible qu'il s'agit de festivals du service public, très largement subventionnés par l'Etat au nom d'une éducation populaire qu'on s'évertue à enterrer. Les prix des billets pour les festivals de Carthage ou de Hammamet semblent s'envoler, au mépris de la crise qui sévit et du pouvoir d'achat des Tunisiens. A preuve ces soixante dinars qui sont exigés pour le concert de Cheb Khaled qui est ainsi mis hors de la portée du public moyen et des jeunes. Est-ce logique ? Est-ce raisonnable ? Et, si c'est le juste prix de la culture aujourd'hui, à quoi servent les subventions publiques ? Les festivals en pratiquant cette surenchère sur les prix vont à leur perte. Car même si quelqu'un ferait le sacrifice de ces sommes à une ou deux reprises, comment voir plus de spectacles durant l'été ? Finalement, les gradins risquent d'être dégarnis cet été non plus à cause du caractère ardu et culturel des spectacles proposés mais bien à cause des prix pratiqués par des festivals oublieux de leur mission de service public !

H.B.




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