La veille du Ramadan, le président de la République Beji Caid Essebsi, a surpris la classe politique, les citoyens et notamment Habib Essid en annonçant une initiative politique portant sur le changement du gouvernement actuel par un gouvernement d’Union nationale.
Dès lors, plusieurs noms ont été cités pour succéder à Habib Essid, mais ce dernier a décidé de faire comme si de rien n’était, préférant continuer sa mission normalement.
Mieux, le chef du Gouvernement enchaînait, il y a quelques jours, des réunions avec plusieurs ministres pour examiner l’avancement des programmes initiés par les différents ministères.
Le lendemain de l’annonce de l’initiative politique présidentielle, Habib Essid s’est dit prêt à partir si l’intérêt du pays le dictait. Mais aujourd’hui et dans une interview accordée à Al-Arabiya, il s’est rétracté, insistant sur le fait que cette période impose le maintien d'un gouvernement qui doit organiser les élections municipales.
A cet égard, Essid a expliqué que le danger terroriste qui a précédé le mois de Ramadan a nécessité une vigilance sécuritaire extrême pour éviter le pire, affirmant qu'il est pour une large réforme structurelle au sein de son gouvernement.
« Il y a d'autres scénarios constitutionnels pour le départ de l'actuel gouvernement », a fait savoir Essid, laissant penser qu’il faut passer par l’ARP pour retirer la confiance à ce gouvernement. Le bras de fer est lancé !
KJ
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