La société pétrolière tuniso-britannique de prospection et d'exploitation énergétique (Petrofac) reprendra ses activités à partir de la semaine prochaine, après avoir fermé ses portes, depuis la fin du mois d’avril 2016, en raison de sit-in et de perturbations sociales dans l’ile.
Cette décision intervient suite à une séance de travail tenue samedi 11 juin sur la situation de développement à Kerkennah et qui a réuni le ministre de l’Energie et des mines Mongi Marzouk, des représentants de l’UGTT, et des responsables de la société.
Le ministre s’est engagé au cours de la réunion qui a duré plus de cinq heures, à conclure après consultation du gouvernent, des contrats d’emplois entre les travailleurs diplômés du supérieur et les entreprises publiques dans lesquelles ils travaillent, en vue de les recruter ultérieurement, rapporte l’agence TAP.
De son coté, Abdelkarim Jrad, secrétaire général de l’UGTT a proposé d'adopter une mesure exceptionnelle dans le cadre d'un conseil ministériel, permettant de recruter ses agents dans le cadre de la fonction publique dans les postes qu'ils occupent.
Rappelons que la société en question avait planifié de quitter définitivement la Tunisie en raison du blocage, à plusieurs reprises, de son activité par les protestataires.
Le blocage de Petrofac coûte cher à l’Etat tunisien dans la mesure où l’arrêt de son activité lui coûte 200.000 dollars par jour dont 160.000 auraient dû revenir à l’Etat tunisien (actionnaire à raison de 55% dans la concession d’exploitation des champs Chergui à travers l’ETAP) et qui bénéficie en plus des revenus des impôts sur les ventes.
KJ
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