A terme, le pénitencier de Borj Erroumi, sur les hauteurs de Bizerte, devrait complétement fermer ses portes ces prochaines années.
Un projet aussi ambitieux que symbolique devrait faire de ce bagne de sinistre mémoire un musée, selon le vœu de nombreux anciens prisonniers politiques.
Pour le moment, Borj Erroumi va fermer progressivement alors que le système pénitentiaire tunisien connait des progrès notables avec la création de nombreux programmes de réinsertion professionnelle dans les prisons de Borj el Amri, Mornaguia ou Borj Erroumi.
Par ailleurs, la prison d'Ennadhour qui se trouve dans la même région que Borj Erroumi devrait elle aussi connaitre une rénovation plus que nécessaire.
H.B.