Le chef du gouvernement Habib Essid a procédé, mercredi 6 janvier, à un remaniement ministériel qui a touché notamment les ministères de souveraineté.
En pleine lutte contre le terrorisme, Najem Gharsalli a été remplacé par Hedi Majdoub à la tête du ministère de l’intérieur.
Cette décision est d'ores et déjà contestée par plusieurs parties, dont le bloc parlementaire de Nidaa Tounes. En effet les députés de ce parti au pouvoir ont dénoncé l’éviction de Najem Gharsalli, qui était, d’après eux, à l’origine des derniers exploits des forces de sécurité.
D’ailleurs, Sofien Toubel le député de Nidaa Tounes, a fait savoir qu’une conférence de presse sera organisée dans quelques heures par le bloc de Nidaa tounes pour donner plus de précisions sur leurs positions quant à ce remaniement ministériel et notamment à l’écartement de Gharssali du ministère de l’Intérieur.
Pour sa part, le secrétaire général d'Al Massar Samir Taieb s’est dit, lors de l’émission 24/7 sur El Hiwar Ettounssi, surpris par cette décision sans pour autant donner plus de précision sur sa positon.
Pour Abdeltif Mekki, Le dirigeant du mouvement Ennahdha, l’éviction de Najem Gharsalli a été une décision surprenante.
D’autre part, et dans une déclaration à Hakaek Online, l’expert sécuritaire Ali Zeramdini a félicité la nomination de Hedi Majdoub en tant que nouveau ministre de l’Intérieur, vu sa large connaissance des dessous de ce ministère.
K.J.
