Dans une interview accordée au journal Assabah aujourd’hui, jeudi 17 décembre, le dirigeant de Nidaa Tounes, Lazhar Akremi, a déclaré notamment "que le Président avait dit plus d’une fois et a plus d’une occasion qu’il ne croit pas à la démocratie…"
Le dirigeant Lazhar Akremi a souligné dans une interview accordée au journal Assabah que "La dérive qu’a prise Nidaa Tounes par rapport à son projet initial et qui a abouti au coup d’Etat de Djerba (monté par le groupe proche de Hafedh Caïd Essebsi) ne nous laisse pas d’alternative. Nous sommes malheureusement obligés de quitter le parti, et nous expliquerons à nos bases les vraies raisons de notre retrait…"
Et à ce propos, concernant la façon avec laquelle Béji Caïd Essbsi a dirigé le parti, Lazhar Akremi n’y est pas allé de main morte : "Le Président Béji Caïd Essebsi a dit, à plusieurs reprises, qu’il ne croit pas à la démocratie. Pour lui, le parti n’était qu’une machine pour arriver au pouvoir. Une fois ses desseins réalisées, le Président a étendu son influence sur le parti, entre autres à travers des membres de sa famille afin d’assurer sa mainmise sur Nidaa Tounes."
Décidément, Nidaa Tounes est dans la tourmente et la scission semble quasi-irrévocable. Le groupe des 31, celui de Mohsen Marzouk, est décidé à quitter le parti et à créer une autre mouvance.
C.C.
