Suite à la déclaration du ministre des Affaires étrangères, Taieb Baccouche, concernant l'intention de son ministère d'internationaliser l'affaire de la dispartition des deux journalistes tunisiens Sofien Chourabi et Nadhir Ktari, un recours au conseil de sécurité serait imminent, selon l'agence TAP.
Le ministère des Affaires étrangères a, en effet, l’intention de recourir au Conseil de sécurité, pour lui remettre une liste nominative de personnes physiques et groupes qui avaient des antécédents liés à l’enlèvement de journalistes, de diplomates ou de civils en Libye pour les ficher en tant que terroristes. Ces derniers seraient susceptibles de fournir des informations au sujet de la disparition en Libye des deux journalistes tunisiens.
En ce sens, des mesures juridiques pourraient être prises pour contraindre les personnes ou les groupes en question à fournir des informations sur les journalistes Chourabi et Ktari. Des mesures comme l’interdiction de voyage, le gel de leurs avoirs ou encore leur interdiction d’avoir accès à la propriété dans d’autres pays.
Cependant, recourir au conseil de sécurité ne permet pas de savoir vers quelle entité le ministère des Affaires étrangères va se tourner. Serait-ce vers Interpol, la coopération diplomatique ou en matière de renseignement ou encore la Cour pénale internationale (CPI).
N.J.